Natacha de Crombrugghe, 28 ans, issue d’une fratrie de 4 enfants, est une jeune juriste belge, habitant Linkebeek (près de Bruxelles en Belgique). Après ses études de droit, elle travaille durant 4 ans pour le Groupe d’Assurances Allianz. En septembre 2022, elle décide d’entreprendre un voyage de 6 mois en Amérique Latine. Solaire, dynamique, sportive, intelligente, aventurière, sociable, débrouillarde, travailleuse, généreuse, organisée et indépendante, Natacha a soif d’aventures, de liberté et de découvertes. Ce voyage est aussi l’occasion de réfléchir à ce qu’elle veut faire de sa vie. Le 1er janvier, Natacha s’envole pour le Pérou. Elle disparait le 24 janvier à Cabanaconde, petite bourgade des Andes, elle devait partir pour un trek dans le canyon de Colca.

Natacha s'envole de Bruxelles (Belgique) vers Lima (Pérou) pour un voyage de 6 mois en Amérique Latine. Après avoir visité Lima, Natacha voyage avec d'autres backpackers pour visiter la Cordillera Blanca : la Laguna Paron, les ruines de Chavin et le lac Querococha. Puis elle fait un trek à la Laguna 69 et au glacier Pastoruri. Toujours avec des voyages organisés, elle se rend à Cuzco et visite la Vallée Sacrée des Incas, la Rainbow Mountain, la Montaña Roja, le parc national de Manu. Puis, après un trek de quatre jours elle arrive au Machu Picchu.
Ensuite, Natacha se rend avec un ami en bus à Puno, sur les rives du lac Titicaca. Elle y visite les îles Uros, Amantani et Taquile. 

Natacha fête son 28ème anniversaire au bord du lac Titicaca. Elle achète un ticket d’avion pour un vol Lima – Bogota le 4 février.

Lors de sa dernière conversation téléphonique avec ses parents, elle leur dit qu’elle compte se rendre seule à Cabanaconde et dans le Canyon de Colca, y faire un trek, se déconnecter et se reposer quelques jours dans un oasis pour préparer la suite de son voyage en Bolivie. 

Petite bourgade de 3000 habitants, situé à 3200 m d’altitude dans les Andes péruviennes, Cabanaconde est le point de départ de trois treks dans le canyon de Colca, l’un des plus profonds du monde. 

5h: Natacha prend un bus touristique de Puno à Chivay d'où elle se rend en bus collectif pour arriver à Cabanaconde  à 15h23. De 15h26 à 15h28 : Natacha est filmée par la caméra de l'hôtel Pachamama. La réceptionniste lui conseille Mirko's House qui est moins cher. De 16h00 à 17h00: l'application Polarstep montre que Natacha s’est promenée en direction des ruines de Kallimarca. Vers 17h30: Natacha utilise le wifi de l'hôtel Mirko's House pendant 10 minutes pour envoyer ses derniers messages à des amis. Mais l’hôtel est fermé pour cause de COVID. L’hôtelier lui renseigne La Estancia, un petit hôtel local.
 De 21h à 21h45: Natacha mange seule au restaurant La Virgin de Chapi.

Témoignage de la gérante de La Estancia, dernière personne à avoir vu Natacha: Natacha est arrivée le 23 janvier vers 20h00, a posé son sac dans sa chambre et est repartie 5 minutes plus tard pour aller manger. Natacha retourne à La Estancia vers 23h00 et demande si elle peut laisser son grand sac pendant 5 jours, la durée de son trek dans le canyon de Colca. Le lendemain, le 24 janvier, il fait encore noir lorsque Natacha quitte l'hôtel avec un petit sac à dos vers 5h du matin sans avoir pris de petit-déjeuner et se dirige en sortant vers la gauche (direction du trek de San Miguel). 

Deux témoins disent avoir vu Natacha le 24 janvier vers 6h30 près du Mirador San Miguel où commence le trek vers San Juan de Chucho. Natacha avait pourtant prévu de rencontrer 2 amis belges sur le chemin de Llahuar, qui démarre de l’autre côté de Cabanaconde.

Kevin Ramos, un jeune Péruvien de 14 ans, tombe d'un pont sur la rivière Colca à Yanque, avant l’entrée dans le Canyon.

Diffusion sur les réseaux sociaux de l’avis de disparition par les amis de Natacha. Ses amis et parents contactent les hébergements de Cabanaconde, les touristes que Natacha a rencontrés lors de son voyage au Pérou et la police locale.

Les recherches sont lancées dans le Canyon par des guides volontaires. Les policiers enquêtent dans les trois hôtels: La Estancia, Mirko's House et Pachamama. Le sac à dos de Natacha est retrouvé à La Estancia.

Eric et Sabine de Crombrugghe, les parents de Natacha signalent sa disparition à la police belge. Les policiers belges commencent leur enquête: téléphone, ordinateur, appartement de Natacha (analyses ADN), interrogatoires des amis et des compagnons de voyage de Natacha.

Après une réunion de crise avec le parquet fédéral belge, la Cellule disparition, les policiers, la représentante du Ministère des Affaires étrangères… Eric et Sabine de Crombrugghe, accompagnés de leur fils Tanguy, prennent l’avion pour Lima.

Les parents et Tanguy atterrissent à Lima et sont accueillis par l’Ambassadeur Mark Van der Vreken et le Consul Joren Selleslaghs. Ce dernier les accompagnent à Arequipa (chef-lieu de la région où Natacha a disparue) où il organise une réunion virtuelle entre les polices et les procureurs belges et péruviens. 

A 5h du matin, Javier Vellarde, consul honoraire de Belgique à Arequipa et José Moscoso emmènent les parents, Tanguy et le Consul à Cabanaconde. 
Ils s’arrêtent à Chivay pour rencontrer le Procureur Bejarano en charge de la disparition de Natacha.
En début d’après-midi, ils arrivent à Cabanaconde où une meute de journalistes les attendent. Ils rencontrent les responsables de la police de Cabanaconde, la Dirincri PNP d’Arequipa et les policiers secouristes de Haute Montagne pour faire le point. Les parents demandent d’enquêter également pour homicide et traite des femmes. Ils visitent les trois hôtels et le départ du trek pour Llahuar, celui que Natacha comptait prendre et où elle devait croiser des amis. En soirée, ils organisent une réunion avec les guides et les secouristes afin de faire le point et coordonner les recherches dans le canyon. 

Durant la semaine, les recherches se poursuivent, les réunions s’enchainent tant à Cabanaconde que virtuellement avec la Belgique. Des Commissions rogatoires internationales sont envoyées par la Belgique au Pérou, concernant le téléphone de Natacha et aussi pour demander l’envoi de policiers belges au Pérou. Les parents rencontrent Eloy Cacya « l’Ange des Disparus » qui a retrouvé plusieurs disparus dans la canyon et son équipe de secouristes volontaires ainsi qu’avec les guides secouristes d’Autocolca, l’association qui assure la gestion du Colca. Les parents lancent un appel à la radio locale. Importante couverture médiatique au Pérou, en Belgique et dans le monde. Les parents sont impressionnés par l’immense solidarité et les innombrables messages de soutien qu’ils reçoivent de partout.

70 policiers arrivent en renfort à Cabanaconde pour rechercher Natacha dans le canyon. Ils sont accompagnés d’un chien pisteur (Wally) et d’un drône. Leur mission durera 3 semaines. Les policiers de la Dirincri Homicide d’Arequipa interrogent les témoins et effectuent une analyse au Luminol pour détecter des traces de sang dans les trois hôtels. Les résultats sont négatifs.

Trois policiers belges arrivent à Cabanaconde pour apporter leur collaboration aux équipes péruviennes et échanger leurs informations. 

Les policiers belges, Sabine, Eric et Tanguy rentrent en Belgique, avec l’assurance que les recherches se poursuivent et qu’ils reviendront dès qu’il y aura des nouvelles.

Les parents sont de retour en Belgique.​

Un groupe de soutien "Looking for Natacha" est lancé par les amis et les parents de Natacha. Ce site internet, une page Facebook et un compte Instagram relayent toutes les informations. Un compte bancaire est ouvert pour soutenir financièrement les parents. 

Eric et Sabine réalisent une affiche qu’ils envoient au Pérou pour une diffusion dans le Colca et auprès des agences de voyages ainsi que via les réseaux sociaux.​

Les parents prennent un avocat en Belgique (Jean-Pierre Buyle et son assistant Pierre-Alexandre Fassin) et recherchent un avocat pour les représenter à Arequipa.

Les recherches sont abandonnées et les équipes de secouristes et de policiers rentrent chez eux. La saison des pluies et des tremblements de terre rendent l'accès au canyon impossible. Sans traces de sang ni indices probants, la police conclu qu’il ne s’agit pas d’un homicide. 

Diffusion d’un reportage réalisé par une équipe de RTL à Cabanaconde.

Un nouveau témoin dit avoir croisé Natacha le 24 janvier sur le chemin de San Miguel vers 9h du matin et entendu un glissement de terrain juste après. 

Sophie Wilmès, Ministre belge des Affaires étrangères, reçoit les parents et les assure de son soutien.

Réunion des parents avec les différentes personnes en charge du dossier en Belgique pour faire le point : le procureur, l'avocat, l'aide aux victimes, la cellule disparition, la police fédérale, le représentant des Affaires étrangères. Du côté belge ils ont fait tout ce qu’ils ont pu et continuent à être à la disposition de leurs confrères du Pérou. 
Eric et Sabine annoncent qu’ils repartent au Pérou.

Le Consul Joren Selleslaghs accompagne Sabine et Eric. Ils se rendent d’abord à Arequipa pour rencontrer l’avocat Gustavo Herran et la pénaliste Carla Medina, chargés de les conseiller et de les représenter. 

Ils sont reçus par le Procureur général d’Arequipa ainsi que le Général Cayetano, chef de la Police d’Arequipa qui leur promettent de poursuivre les recherches. 

Ils rencontrent également le Major Vargas, responsable de la Police de Haute Montagne qui fait part de son rapport concernant les recherches dans le canyon (92 % du canyon a été fouillé). La rivière Colca doit encore être fouillée mais il faut attendre que le niveau de la rivière baisse en juin.

L’avocate accompagne le consul et les parents pour rencontrer le Procureur Berajano à Chivay, en charge du dossier, le Commandant Danilo Gomez de la Dirincri Arequipa et Anthony Mozo, le Commissaire de Cabanaconde et visiter les lieux. Sans indices, l’enquête est à l’arrêt. Le cas de Natacha est considéré comme une disparition et non comme un homicide. Il faut attendre la découverte du corps de Natacha. Mais comment trouver son corps sans enquêter ?

Les parents restent à Cabanaconde pour mener leur propre enquête. Ils logent à l’hôtel Kuntur Wassi et sont aidés par leurs hôtes. Ils collent des affiches partout à Cabanaconde, sur les chemins et dans les villages du canyon. Ils se rendent dans tous les hôtels pour vérifier les registres et avoir les noms des touristes présents les 23 et 24 janvier à Cabanaconde, dans le Canyon et à Chivay (le chef-lieu du Colca). Ils interrogent les habitants et les témoins qui ont vu Natacha le 23 janvier. Ils entendent de nombreuses rumeurs: ce n’est pas un accident, Natacha n’a jamais été dans le canyon et n’a jamais quitté son hôtel, elle a été tué et est enterrée quelque part, il y a eu une fête à l’hôtel le 23 janvier… mais comment les vérifier ? Il faut que quelqu’un fasse une déposition mais il semble que les gens ont peur de parler. Sabine et Eric travaillent avec Eloy Cacya et ses équipiers pour fouiller les endroits du canyon où Natacha aurait pu tomber (crevasse, grottes…) et certaines zones où Natacha aurait pû être séquestrée ou son corps dissimulé ou enterré. Ils vérifient notamment des lieux indiqués par des voyants. Ils remettent régulièrement leurs rapports à leurs avocats et à l’Ambassade. 

Espérant délier les langues, en collaboration avec leur avocat, les parents proposent une récompense de 15 000 dollars pour toute information permettant de retrouver leur fille. Ils diffusent de nouvelles affiches et des annonces à la radio locale et via les réseaux sociaux. Ils envoient des communiqués de presse et répondent à des interviews pour faire pression auprès des Autorités et obtenir une investigation pour homicide et traite des femmes. 

Le groupe de soutien « Looking for Natacha » organise une Marche Verte de l’Espoir à Bruxelles. Les parents aidés par leurs amis péruviens organisent le même jour une Marche Verte de l’Espoir pour Natacha et Kevin, le jeune péruvien tombé dans la rivière Colca, à Cabanaconde, Chivay et Arequipa. Les médias répercutent massivement l’événement.

Accompagnés par Herless Alvarez, un ami journaliste péruvien qui deviendra leur porte-parole, Sabine et Eric se rendent à Arequipa pour rencontrer le Colonel Cuadros, le chef de la Dirincri d’Arequipa. La police ne fera rien de plus tant qu’il n’y a pas de nouvelles informations. Les parents envoient un communiqué de presse pour dénoncer la situation.

L’enquête et les recherches étant dans une impasse, les parents se rendent à Lima pour faire pression sur les Autorités afin qu’une enquête pour homicide soit menée et ou chercher un éventuel enquêteur privé.

Parution du reportage de Herless Alvarez dans Somos (El Commercio). 

L'Ambassadeur rencontre les Ministres de l'Intérieur et de la Justice ainsi que le général en chef de la Dirincri Homicide Lima pour demander qu’une nouvelle enquête soit menée. 

Les parents, Joren Selleslaghs le consul et Miriam Meguina l’attachée de liaison pour le Benelux, rencontrent la Commandant Guevara de la Dirincri Homicide de Lima et le Général en chef de la police qui acceptent d'analyser l'affaire et de reprendre l'enquête. 

Les parents accompagnés d’Herless Alvarez rencontrent Diana Miloslavich, Ministre de la Femme, qui leur apprend qu’un décret permettant d’enquêter pour présomption d’homicide en cas de disparition a été voté en avril. Plus de 1000 femmes disparaissent chaque mois au Pérou dont la moitié n’est jamais retrouvée.

Les parents, toujours accompagnés d’Herless Alvarez, obtiennent le soutien du Ministère de la Défense du Peuple et de l’ONG Flora Tristan (Militantes féministes) qui acceptent de prendre en charge le cas fort médiatisé de Natacha.

5 policiers de la Dirincri (Direction d’investigation Criminelle), cellule homicide et traite des femmes, de Lima mènent une nouvelle enquête à Cabanaconde. Ils perquisitionnent une annexe de l’hôtel où Natacha a passé sa dernière nuit qui aurait pû servir de cache et y trouvent des traces de sang. Les policiers ramènent à Lima ce qu’ils y ont trouvé pour y déceler des traces de l’ADN de Natacha.

L'ADN des parents est prélevé. Les parents rencontrent l’équipe des policiers de Lima qui a mené l’enquête. Compétents et motivés, ils promettent d’aller jusqu’au bout pour retrouver Natacha. 

Sabine et Eric rencontrent d’autres parents de jeunes femmes disparues et participent à une manifestation pour obtenir la Vérité et la Justice. Au Pérou, il n’y a pas d’investigation pour homicide en cas de disparition et sans preuve l’affaire est classée après 6 mois. 

Les parents changent d’avocat et collaborent désormais avec Edgar Condori, pénaliste à Arequipa (avec la supervision des avocates de l'ONG Flora Tristan). 

Les recherches dans la rivière Colca de Kevin et de Natacha reprennent durant 26 jours. Sans résultats, les recherches sont abandonnées mi-août.

En attente des résultats du laboratoire et des résultats de la mission des policiers de Lima, les parents décident de rentrer en Belgique pour des raisons familiales. ​Le matériel de secouristes (combinaisons de plongée, cordes, mousquetons, jumelles, talkies-walkies…) et chaussures de montagne offerts à Eloy Cacya et à ses volontaires sont arrivés à Arequipa. 

Aucune trace de l’ADN de Natacha n’est trouvé par le laboratoire mais les policiers de Lima retrouvent et interrogent un nouveau témoin ayant soi-disant travaillé à l’hôtel de Natacha. Mais il s’agit à nouveau de rumeurs.

L’Ambassadeur Mark Van der Vreken et la nouvelle consule Isabelle Féry obtiennent auprès du Ministre de l’Intérieur une troisième mission pour les policiers de Lima.

Les parents rencontrent les policiers belges en charge de l’affaire pour faire le point au niveau internet et téléphone. Tout semble avoir été fait mais sans résultat.

Quatre policiers de Lima qui ont participé aux deux premières missions poursuivent leur enquête à Cabanaconde pour réentendre tous les témoins et vérifier les rumeurs. Ils collaborent avec Eloy Cacya pour fouiller certaines zones du canyon. La probabilité d’un homicide s’élève à 90% selon eux.

Les parents arrivent au Pérou pour accompagner l’équipe de la Dirincri de Lima.

Réunion de mise au point à l’Ambassade à Lima.

Les parents sont à Arequipa. Ils rencontrent leur avocat. Ils réimpriment de nouvelles affiches et la diffusent. 

D’après le rapport des recherches dans la rivière, une zone difficilement accessible de 20 km entre les ponts de Choco et Canco n’a pas été explorée. Les parents contactent Eloy Cacya ainsi qu’un kayakiste pour organiser une expédition dans cette zone, du 19 au 21 septembre.

Trois pêcheurs découvrent un corps dans le lit de la rivière Colca, à une vingtaine de km du pont de Llahuar et une dizaine de km du pont de Choco. 

Les parents accompagnent le Major Ricardo Cerron et les trois policiers de Lima à Cabanaconde pour suivre l’enquête et l’expédition dans le Colca.

Les pêcheurs annoncent leur découverte à la sous-préfecture de Choco. 
La presse relaye l’information et diffuse une photo d’un crâne coincé entre deux rochers. 

Les policiers de Lima et de Cabanaconde ainsi qu’une équipe de secouristes partent à Choco. Le procureur de Pedregal et quatre experts légistes venus d’Arequipa les rejoignent au petit matin. Une quinzaine d’hommes descendent dans le canyon et traversent la rivière au péril de leur vie, aidés par les pêcheurs et des habitants du village. 

Une quinzaine de personnes passent la nuit dans le canyon avant de remonter le corps à Choco où les 60 habitants de ce petit village font sonner les cloches de l’église pour rendre hommage à Natacha. Son corps est emmené à la morgue d’Arequipa pour réaliser les analyses permettant de l’identifier. 

Les parents se rendent à la morgue pour un prélèvement de leur ADN.
Ils reconnaissent une boucle d’oreille restée accrochée à l’oreille de Natacha.

La Consule vient soutenir les parents à Arequipa.

Les parents accompagnent les policiers à Cabanaconde pour poursuivre l’enquête et vérifier les trois ponts qui enjambent la rivière Colca d’où Natacha aurait pû tomber ou être jetée.

Les parents rencontrent les trois pêcheurs qui ont découvert le corps de leur fille.

La presse révèle l’organisation d’une petite cérémonie que les parents comptaient organiser à Choco dans l’intimité. Les parents décident de l’annuler et de rentrer à Arequipa.

Les analyses ADN se révèlent positives. Le corps de Natacha est officiellement identifié. L'information est relayée par les medias.

Les parents et les policiers retournent à Lima en attendant de pouvoir récupérer le corps de Natacha et de la ramener en Belgique. 

Le dossier des experts légistes est enfin transféré chez le procureur de Chivay. Les policiers de Lima y ont accès afin de déterminer la cause du décès et poursuivre l’enquête s’il ne s’agit pas d’un accident.

Eric et Sabine rentrent enfin à la maison avec le corps de Natacha. Des examens complémentaires ont lieu en Belgique pour déterminer la cause de son décès. 

Une cérémonie d'hommage à Natacha a lieu à Linkebeek (Belgique).